Cette fois-ci, j’étais sans John puisque je suis partie une semaine à Siem Reap pour visiter des sites de l’ONG avec une collègue, et j’en ai profité pour y rester le week-end. Pour ceux qui ne savent pas, Siem Reap est à une dizaine de kilomètres des principaux temples d’Angkor. La ville est beaucoup plus petite que Phnom Penh, et en même temps, l’activité économique principale est évidemment le tourisme, ce qui fait que je n’avais jamais vu autant de touriste au Cambodge. D’autant plus que les touristes se baladent tous dans les mêmes endroits (les expats français que j’ai croisés m’ont dit qu’en dehors des quelques coins à touristes, la ville était sympa et tranquille).

La semaine de visites (à moto encore…) a été épuisante, et je n’ai découvert la ville que le week-end. Mais par deux fois, nos collègues khmers nous ont fait rentrer des visites en passant devant quelques temples d’Angkor. On était d’ailleurs privilégiées car normalement, il faut payer pour passer par là, même si on ne visite pas. C’était vraiment surréaliste d’avancer normalement sur la route, pour déboucher tout d’un coup sur une des superbes portes d’Angkor Thom. Le vendredi soir, on s’est même arrêté sur la terrasse des éléphants, datant du 12e siècle. Pour cette fois-ci, ce sera la seule visite des temples d’Angkor que je ferais car j’y retournerai fin mars avec mes parents.

Je vous ajoute quand même quelques photos de la campagne, faites sur la moto, et une photo de pub street, rue piétonne ultra touristique au milieu du vieux marché.

Le samedi, après une bonne grâce mat’, je suis allée faire un tour de Siem Reap à vélo, c’était assez rapide. Je suis allée au musée national d’Angkor, qui est vraiment bien fait et qui est une bonne introduction avant d’aller visiter les temples. J’ai notamment fini par comprendre ce que c’était que cette histoire de barattage de la mer de lait avec Vishnou, les dieux et les démons… Ensuite j’ai rejoint un groupe de français, que j’avais rencontré à la formation sur le VSI à Paris, pour quelques ti-punchs et un rougail-saucisse dans un resto réunionnais (!).

Le dimanche, je suis partie en taxi partagé vers la frontière thaïlandaise au Nord, pour aller visiter le temple de Preah Vihear (prononcez « pré vihir »). Je me suis dit que l’occasion ne se présenterait peut-être pas deux fois car le temple est quand même un peu à l’écart. J’ai mis effectivement 3 heures aller et 3 heures retour, pour une visite d’1h15. Mais j’étais contente de mon voyage, d’autant plus que sur le retour, j’étais seule avec le chauffeur pendant un certain temps et puisqu’il ne parlait pas anglais, il me parlait en khmer et j’essayais de le comprendre et de baragouiner des réponses. Le temple quant à lui, bien qu’en ruine, est très beau. Et j’ai pu voir une représentation du barattage de la mer de lait (3e photo). Le temple est situé en hauteur, on arrive sur le temple par le nord, il s’étale sur environ 800 mètres, puis au sud on débouche sur une superbe vue vers la plaine cambodgienne (mais voilée ce jour-là).

A la fin de la visite, j’ai croisé un groupe de jeunes khmers qui faisaient des cascades. Ils venaient en fait de l’école/ONG de cirque et d’art de Siem Reap (Phare, aussi présente à Battambang).

Pour finir mon week-end, je suis allée avec une copine voir un spectacle à l’école de cirque justement. Ils ont une patate incroyable et sont quand même plutôt doués pour des élèves.